Après 3 ans d’amour inconditionnel avec mes carnets Lemome, j’ai décidé d’aller explorer de nouveaux horizons pour l’inauguration de mon nouveau bullet journal. J’ai passé de nombreuses heures à arpenter Internet à la recherche du bullet journal parfait (selon mes critères), à lire des revues de blogs, les commentaires Amazon et plus encore. Mon choix s’est porté sur le carnet Wildlife A5+ de la marque Dingbats. Ils sont 100% vegan et certifiés écolo. On analyse tout ça !
Comme pour mon avis sur les carnet Lemome (que vous retrouverez ici), voici mes critères : un papier de qualité (épais et crème), avec des pointillés, qui survivra les trajets dans mon sac ou lors de voyages, qui est abordable et, si possible, respectueux de l’environnement.
Bien choisir son carnet Dingbats
Lorsque vous visitez le site internet de la marque, vous verrez qu’ils proposent divers carnets ainsi que deux types de marqueurs (que je n’ai pas testé). Les carnets sont divisés en deux familles : Wildlife & Earth. Il y a un comparatif disponible sur leur site (en anglais), le voici :
Les deux carnets ont une couverture en simili-cuir certifiée vegan et le papier est pareil puisqu’il s’agit d’un papier couché 100g/m². L’une des premières différences est clairement le choix de couleurs pour la couverture. Le carnet Wildlife propose 8 coloris différents comparé au Earth qui propose 4 coloris.
De plus, le Wildlife est disponible en 4 formats différents avec 3 trames (points, lignes, blanc) et le Earth est uniquement disponible en A5+ et une seule trame (points). On comprends donc doucement que ce dernier est entièrement pensé pour être un bullet journal. C’est pour cela que le carnet Earth propose des pages numérotées, des pages Index, Key ainsi qu’un future log.
Les deux carnets proposent une pochette extensible arrière, un élastique pour fermer le carnet et un pen-holder.
Pour le choix de mon bullet journal, j’ai donc opté pour un Wildlife A5+ qui me permet plus de diversité. Je n’utilise pas les conventions Bullet Journal inventé par Ryder Carroll avec les keys, index ou le future log. Je cherche un carnet qui me permet d’avoir un agenda, de créer des pages “carnet de voyage” ou des collages si je le souhaite. J’ai opté pour la version Oie qui est a une couverture en simili-cuir noir à relief. Dès le toucher, on peux voir que la couverture est douce et épaisse donc aucun risque d’abimer votre nouveau journal.
Parlons ensuite papier. Je suis donc passée d’un grammage de 125g/m² avec le Lemome à un grammage de 100g/m² pour le Dingbats et je dois dire que je vois vraiment la différence. Personnellement, je préfère un grammage plus important. J’ai vraiment peur de déchirer le papier du Dingbats quand je gomme par exemple. De plus, on retrouve 192 pages dans le Wildlife de Dingbats. C’est assez pour tenir une année si on tiens compte du fait qu’on note une semaine par double-page par exemple.
Le papier a une jolie couleur crème qui plaît à l’oeil et qui est doux au toucher. De plus il est certifié sans acide (FSC-C105099). Les pointillés ne sont pas trop visibles, espacés de 5mm et sont assez fin ce qui fait que le marqueur ou le stylo que vous utiliserez restera la star du journal, et non le papier en lui-même (je ne sais pas si mon explication est très claire, mais en gros je l’aime bien). Les pages intérieures au début et à la fin du carnet représentent les empruntes de l’animal que vous avez choisi (j’ai donc des pattes d’oie), c’est très mignon.
J’arrive maintenant à mon premier point négatif. Chaque feuille est micro-perforée ce qui permet de retirer facilement les pages. C’est quelque chose que je n’apprécie pas vraiment. J’ai vraiment peur qu’au fil de son utilisation, avec l’ouverture et la fermeture des pages, la feuille se détache. En effet, imaginons qu’on fait une rature et qu’on décide d’arracher la page, on se retrouve donc avec un morceau de page restant dans son carnet. Je ne suis pas vraiment séduite mais c’est personnel.
Second point négatif, le papier semble vraiment fragile. En effet, j’ai pu faire un test en utilisant du crayon et en le gommant et le papier directement sa tenue en formant des petites boules de fibres de papier. Pareil avec le test du masking tape que l’on applique puis qu’on retire. Je suis peut-être trop pointilleuse ?
Et enfin, ma dernière remarque est que le papier est un peu trop fin à mon goût. J’ai commencé à utiliser mon journal de façon habituelle et j’ai pu remarquer que l’encre était visible sur le verso du papier (ghosting) et marquait assez rapidement dès qu’on pressait un peu trop la pointe de son stylo. Pas super si on écrit beaucoup par exemple. Par contre l’encre (marqueurs ou stylo) ne transperce pas le papier, donc c’est un point positif !
Un bullet journal 100% écolo ?
Comme à chaque fois, il est très difficile de savoir si une marque fait du green washing ou est authentiquement écologique. J’ai essayé de mon mieux de trouver les informations importantes, donc voici ce que j’ai trouvé. Dans le cas de Dingbats, ils assurent qu’ils sont entièrement vegan et qu’ils ont une certification européenne V-Label (point positif donc). Dans leur usine dite verte, il s utilisent donc des colles à base d’eau pour leur production, en opposition aux colles animales. De plus, ils essaient d’être le plus éco-conscient possible en utilisant un matériel qui est constitué de plus de 40% de polyethylene produit à partir d’alcool de canne à sucre. C’est une ressource 100% recyclable et economise 75% de production de CO2. De plus, 2% des revenus anglais vont à la fondation WWF Angleterre. Ce point-ci me semble un peu bizarre.. Pourquoi uniquement 2% et pourquoi uniquement en Angleterre? Bon, c’est déjà mieux que rien !
Donc voilà, dans les grandes lignes, Dingbats a l’air d’être une marque qui fait déjà un pas dans la bonne direction.
En conclusion
Avec un prix de revente de 18,95 €, le carnet Dingbats est une valeur sure si vous n’êtes pas aussi pointilleux que moi sur le grammage du papier. Je continuerais à utiliser mon carnet tout au long de l’année de je mettrais cet article à jour si j’ai des commentaires supplémentaires. J’aime particulièrement le fait qu’un carnet soit vegan et écolo sans devoir dépenser une fortune.
Points positifs | Points négatifs |
---|---|
Couverture rigide vegan | Papier micro-perforé semble fragile |
Papier doux, crème et écolo | Transparence du papier |
Design soigné et belles finitions | Papier trop fragile, qui s’effrite |
Choix de coloris important |
Vous pouvez acheter votre carnet Dingbats sur leur site web. L’envoi se fait depuis l’Angleterre et est gratuit à partir d’une commande de £35 (environ 38 €). J’ai payé environ 7€ de frais d’envoi, ce qui fait un total de 25 €. Recevez une réduction de 15% avec mon code de parrainage Dingbats en suivant ce lien.*
Alors, que pensez-vous du Dingbats ? En avez-vous déjà entendu parler ? Pensez-vous l’essayer ? Continuons la discussion en commentaire !
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2 commentaires
Je ne connais pas cette marque ! Bon, j’ai à peu près les mêmes attentes que toi, alors effectivement, je ne suis pas hyper convaincue non plus, même si l’idée derrière est bonne. Peut-être qu’ils s’amélioreront avec le temps, qui sait ?
Coucou Jade! Merci pour ton commentaire!
En soi, la qualité n’est plutôt pas mal, jusqu’à présent je n’ai pas encore détruit les pages! Je suis curieuse de voir comment sera le carnet d’ici 6 mois. Mais c’est pas vraiment un carnet que je recommanderais à quelqu’un qui fait un usage extensif de son bullet journal…